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écrire était ce que je réussissais le moins mal
jeudi 16 février 2012
Pour répondre entièrement à la question, j’ajoutais que si j’avais choisi comme faire l’écriture, c’était parce qu’il m’avait semblé qu’écrire était ce que je réussissais le moins mal, ce que, répondant à la même enquête, Samuel Beckett, avec lequel je ne m’étais pourtant pas concerté, a résumé avec son génie de la formule lapidaire et du raccourci en quatre mots : « Bon qu’à ça ». Un point c’est tout !
Claude Simon, Quatre conférences, « Écrire », Minuit, 2012, p. 76