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Les tantes Simon
vendredi 2 mars 2012, par
Louis Simon, le père de Claude Simon, a trois sœurs aînées, Eugénie (1861-1927), Louise (1863-1950) et Arthémise (Mie) (1870-1955). Eugénie et Arthémise sont institutrices.
À la fin de l’été 1919, Eugénie et Arthémise accompagnent l’enfant et sa mère dans leur périple, évoqué notamment dans L’Acacia, à la recherche de la tombe de Louis.
Pendant toute son enfance, Claude Simon passe des vacances heureuses auprès d’elles aux Planches-près-Arbois. Alice Mathiot, de six ans son aînée et son petit frère Netty (Robert Jouvenot) qui a le même âge que Claude, y sont ses compagnons de jeux.
– Voir d’autres pages des cahiers d’Artémise Simon dite « Tante Mie » sur le blog de l’ARCS
Simon met en avant les valeurs laïques et républicaines de ses tantes et le fait qu’elles se sont sacrifiées pour permettre à leur jeune frère de faire une brillante carrière. Dans L’Herbe (1958), il décrit avec émotion l’agonie de sa « tante Mie ».
« Après l’orage » (Tante Mie sur le chemin de Chemillarde, sur la route de Poligny). Photographie de Claude Simon, publiée dans Photographies