Une exposition consacrée au peintre François Desnoyer a lieu cet été à Saint-Cyprien, près de Perpignan, à l’occasion des 50 ans de sa mort :

François Desnoyer, ivresse de la couleur

Claude Simon a fréquenté pendant la guerre son atelier, qui était aussi un lieu de résistance, rue Tournefort, comme en témoigne la photographie minutieusement scrutée et décrite dans Histoire :

Simon peint un « Desnoyer dans son atelier » à propos duquel le peintre le félicite dans une lettre du 8 août 1944. Il rencontre aussi dans cet atelier une jeune modèle de 18 ans, Janine.

Dans les tableaux de François Desnoyer, la couleur envahit la toile. Les lumières et les mouvements de foules multicolores des paysages méditerranéens l’inspirent tout particulièrement.

« La composition d’un tableau commence une fois qu’on a eu le choc avec la nature. C’est le départ de l’œuvre. Je tourne autour d’elle. Après plusieurs esquisses colorées, j’aboutis à la composition définitive. Je suis un réaliste, seule la réalité me donne le choc, ensuite je compose, d’après mes études faites sur nature, dans mon atelier ».
(Extrait d’une conférence de François Desnoyer, le 13 mars 1964, Exposition Internationale d’Art Figuratif de Tokyo.)

François Desnoyer a légué sa collection personnelle à la ville de Saint-Cyprien.

– pour découvrir la collection Desnoyer à Saint-Cyprien