C’est sans doute Le Sacre du Printemps qui fait l’axe, le pivot autour duquel tout tourne, devient autre, cesse apparemment de ressembler à ce qui précède. Vous savez, cette mutation, c’est la maladie. J’ai vécu durant cinq mois allongé. Avec pour seul théâtre une fenêtre. Quoi ? Que faire ? Voir (Expérience de voyeur), regarder avidement. Et se souvenir. La vue, la lenteur et la mémoire.
Claude Simon, « Les secrets d’un romancier », entretien avec Hubert Juin, Les Lettres Françaises, 844, 6 12 oct. 1960.