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Cahiers Claude Simon, 15, 2020

dimanche 13 septembre 2020, par Christine Genin

« Je pouvais voir ». Cahiers Claude Simon , 15, 2020. Textes réunis par Joëlle Gleize et David Zemmour

 Lire le numéro en ligne
 sur le site des Presses universitaires de Rennes

Passion de voir et passion de donner à voir. Par la médiation du travail sur la langue ou par la médiation d’images, en littérature comme dans les arts visuels, Claude Simon retient tout ce qui donne forme à une vision singulière, une vision conçue comme une oeuvre plastique qui se saisirait dans l’instantanéité, en quête d’un équilibre tout en contrastes et en ressemblances.
Son regard avide se conjugue avec la mémoire pour nourrir
l’écriture d’images multiples : celles que donnent à « voir » les descriptions, celles dont parfois elles se nourrissent, images réelles, mémorielles ou travaillées par l’imaginaire, sans compter toutes celles que font lever comparaisons et métaphores. Cette passion de voir nourrit également une activité de créateur d’images visuelles : photographies, dessins, collages.
Ce volume réunit un ensemble d’études qui propose de faire dialoguer ces deux versants de la création chez celui qui, à propos de son œuvre, disait indifféremment « mes livres » et « mon art ».

SOMMAIRE

  • Joëlle Gleize et David Zemmour. Avant-Propos, p. 11

TEXTE

  • Denis Roche. « De la ténèbre inverse », p. 21-31
  • Joëlle Gleize et David Zemmour. « Photographies : un album à double préface », p. 33-36

« JE POUVAIS VOIR »

  • Christine Genin. « Les propriétés des images dans la réception critique de Claude Simon », p. 39-80
  • Claud DuVerlie. « Des images pour écrire : esquisse pour une graphopictologie », p. 81-97
  • Martine Créac’h. « Scènes d’épouvante : Claude Simon dans les parages de l’image », p. 99-114
  • Aurélien d’Avout. « Les croquis cartographiques de La Route des Flandres : un espace privilégié d’élaboration romanesque », p. 115-126
  • Mélanie Leneveu. « “Face chevaline” et “tête d’échassier” :
    la caricature anthropozoomorphe dans l’oeuvre de Claude Simon », p. 127-139
  • Aymeric Glacet. « Le monument aux morts de Claude Simon », p. 141-154
  • Laura Laborie. « Claude Simon et André Vick-Mengus : matière photographique et affinités primitivistes », p. 155-170
  • Pascal Mougin. « Claude Simon et l’art vidéo : écarts, voisinages, correspondances », p. 171-187
  • Sylvain Roumette. « 7’ 57’’ », p. 189-191
  • Irene Albers. « Le dossier spécial Claude Simon de la revue Du », p. 193-194
  • Barbara Basting. « Mais c’est peu », p. 195-208

CAHIER ICONOGRAPHIQUE

  • « De l’image à l’œuvre : allées et venues », p. 209

RÉCEPTION

  • Vincent Berne. « Ut pictura scepsis. Bilan de la critique simonienne en France (1997-2018) ». IIe partie, p. 215-270

COMPTE RENDU

  • Dominique Viart. « La Séparation de Claude Simon : un texte précurseur », p. 273-283

PAROLES DE LECTEUR. PAROLES D’ÉCRIVAIN

  • Alain Dupouy. « Ouverture », p. 287-293
  • Christophe Pradeau. « Où se logent les souvenirs de lecture ? » p. 295-298

ACTUALITÉ DE L’ŒUVRE

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