Association des Lecteurs de Claude Simon

Accueil > Lectures et études > Ouvrages collectifs > Claude Simon, passions du corps. Elseneur, 35, 2020

Claude Simon, passions du corps. Elseneur, 35, 2020

mardi 10 novembre 2020, par Christine Genin

Claude Simon, passions du corps. Elseneur, 35, 2020. 178 p.

Textes réunis et présentés par Marie-Hélène Boblet et Marie Hartmann

Dans l’œuvre de Claude Simon, les descriptions de corps ont un rôle primordial. Ils y apparaissent d’abord directement exposés aux rigueurs de la nature et aux violences guerrières. Puis, la réflexion est infléchie par la prise en compte de la place du corps de l’artiste et, en particulier, l’importance des dessins de la main de l’auteur. Dès lors, les analyses portent sur la représentation des corps, ils sont donc abordés indirectement comme des objets artistiques mais encore comme les lieux d’une tension entre Éros et Thanatos. Une autre forme de discordance anime la construction des récits qui thématisent leur impossible fin. Loin de mener à un constat d’échec, elle ouvre à la relecture et ranime la passion des lecteurs.

Sommaire

Vulnérabilités

  • Michel Bertrand : « Du froid et du chaud : le corps rendu à lui-même », p. 15-28
  • Alain Froidevaux : « Le “guerrier” impliqué » [dans La Bataille de Pharsale], p. 29-45

Corps en scène

  • Mireille Calle-Gruber : « Claude Simon : corps en scène. Ombres portées, dérobées du regard, lumière extrême de l’écrit », p. 49-66
  • Martine Créac’h : « Étude de mains », p. 67-78
  • Geneviève Dubosclard : « À corps ouverts. Passion des corps et anatomie dans les romans de Claude Simon (Orion aveugle, Les Corps conducteurs) », p. 79-92

Corps-paysages

  • Charline Lambert : « Archipel et Nord : ressacs, crue et fleuve », p. 95-106
  • Jeanne Castillon : « L’antre du regard de Miró à Simon : deux voyeurs en puissance. Lecture de La Chevelure de Bérénice », p. 107-120

Passions paradoxales

  • Paul Dirkx : « Claude Simon : la passion impassible d’un corps d’écrivain », p. 123-136
  • Emelyn Lih : « “Est-ce qu’on peut jamais savoir avec les gonzesses ?” : quêtes de signification chez Michel Leiris et Claude Simon », p. 137-150

 sur le site des Presses universitaires de Caen
 lire en ligne sur OpenEditions Journals

Mots-clés

Corps  Hartmann, Marie